« Monsieur le policier, si vous avez deux pieds de tomate dans un petit pot, un pot tellement petit qu’ils ne pourront plus grandir ensemble, vous arrachez le vilain ou le beau? » (Extrait de la pièce)
« On se cache la vie pour rester docile. » (Extrait de la pièce)
« Le souffle, c’est quand tu sais où ta vie te mène, c’est lui qu’il faut garder. » (Extrait de la pièce)
« Si tu savais à quel point il n’y a plus rien ici! La gare, l’abattoir, la prison. Ce n’est même plus une banlieu, c’est un triangle avec nous dedans. Ne reviens pas t’y perdre. Moi je ne bougerai pas. » (Extrait de la pièce)
« Quand je suis partie d’ici, j’ai juré à ma mère de faire la révolution! […] L’égérie du prolétariat, c’était mon destin. Aujourd’hui le bourgeois c’est moi. Je n’ai rien fait. Rien. […] Si tu voyais comme c’est beau, si tu savais combien ça coûte là où j’habite, ça te ferais vomir. » (Extrait de la pièce)
EXTRAITS DE CRITIQUES
« Dans quel état seront les combattants lorsque retentira la sonnerie qui annonce l’au revoir au parloir de la vie ? C’est la question à laquelle s’attelle Odette Guimond, assistée par Emilie Coulombe, en mettant en scène une tragédie grecque ancrée dans un paysage désindustrialisé. »
-Augustin Charpentier, info-culture.biz
« Quant à la mise en scène, celle-ci accomplit son oeuvre avec brio. […] le travail colossal des acteurs qui en ont mis plein la vue. […] ce sont des acteurs confiants qui sont parus devant nous. […] l’excellente performance des acteurs et l’histoire intrigante rend bien agréable cette réalisation du théâtre Réverbère. »
-Jennifer Pelletier, Artichautmag.com
« […] les jeux de lumières, l’exploitation de l’espace scénique et l’utilisation inventive du bruitage viennent ajouter au sordide de la situation par l’évocation de lieux malfamés ou de cuisines trop grandes où le froid a tôt fait de s’installer.
[…] Combat est étrangement rafraîchissant. La pièce vous offre juste la bonne dose d’humour noir pour vous faire rire autant qu’elle vous inspire du dégoût. »
-Vickie Lemelin-Goulet, Les Méconnus
« Vous, vous feriez la même chose? Vous resteriez dans le sang? » (Extrait de la pièce)